1971. Italie, Toscane. Mirco devient aveugle suite à un accident domestique avec un fusil, et la loi impose que l’enfant soit placé dans une institution pour apprendre un métier faisable, ici , pour être tisserand ou standardiste, à Gênes. Refusant d’apprendre le braille, il découvre un magnétophone dont il a envie de se servir pour faire un devoir sur la nature et les quatre saisons. De là, il va explorer des sons, faire ses propres expériences. Créer ses propres histoires avec son amie Francesca. Il va être écarté du spectacle de fin d’année mais Mirco à rendez-vous avec son destin  et se libérer pour devenir un grand ingénieur du son du cinéma !

Une histoire magnifique qui montre combien le cas par cas est important en matière d’handicap et combien l’adaptation aux besoins est importante. Une expérience des sens puisqu’on réapprend à réécouter au cours du film, à faire attention aux petits détails qui sont précieux. C’est fantastique, tout simplement. L’essence des choses est là, le son, si primordial, c’est beau et complètement bouleversant pour changer son rapport avec ce qui nous entoure. Il y a définitivement un avant et un après Rouge Comme Le Ciel . En prime, il s’agit de la magnifique restauration d’un film de 2004, le travail vaut le détours.

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Delia vit sa vie de mère de trois enfants avec difficulté car c’est une femme battue. Elle rêverait de quitter tout pour son ancien amour mais elle manque de courage. Elle rêve de marier sa fille Marcella mais ne veut surtout pas qu’elle reproduise les mêmes erreurs qu’elle. Un jour, elle reçoit une mystérieuse lettre qui semble lui redonner espoir. Que cache ce courrier ? 
Un film bouleversant surtout par ses chorégraphies de luttes et la condition féminine en pleine évolution après la guerre. Je ne peux pas oublié ce chant bouche fermée. Il reste encore demain est un grand film. Un moment gravé pour moi car la salle a applaudi de bon cœur à la fin du film. Les interprétations sont remarquables et transportent du début à la fin. Original et libérateur. 

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Boléro raconte le côté mystérieux du compositeur Maurice Ravel, toujours resté très discret sur sa vie sentimentale. À l’origine d’une commande d’Ida Rubinstein, Misia aurait été sa muse. Le Boléro continue aujourd’hui d’avoir une portée unique et incroyable. 
Raphaël Personnaz incarne un dandy, à l’élégance et à la finesse inouïes. Difficile de l’envisager malade et incapable de créer à la fin de sa vie. Son œuvre a un tel impact qu’on est touché par le côté si contemporain du Boléro, qui bouleverse. Je trouve que Jeanne Balibar a un rôle très étonnant, comme on en fait peu, et à tort pour une femme de son âge. Donner sa juste place à un des plus grand morceau de musique en vaut la peine. Beau film.

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Paul, dans ce deuxième volet, doit faire face à son destin et se faire accepter comme le Messi par les Fremen mais les épreuves l’attendent. Sera-t-il capable de maîtriser la danse du sable et les vers ? Sera-t-il capable de venir à bout de Feyd-Rautha et de sa folie ? Paul réussira -t-il à boire l’eau de vie conformément à la prophétie ?Jusqu’où ira son couple avec Chani ? Une guerre sainte s’avère-t-elle inévitable ?
Autant de questions trouveront réponses au cours du long métrage qui s’avère être des plus palpitant.  La photographie est impressionnante et l’ambiance  du film est si pénétrante avec sa musique. Chamalet arrive à donner beaucoup de grandeur à son Paul Atreides. Dieu que le projet est ambitieux et grandiose. Le sens du mot spectaculaire est décuplé. Aucun moment d’ennui est à déplorer. L’histoire est en marche. C’est réjouissant. Le travail au niveau du son est incroyable. Impossible d’oublier le bruit de la frappe du sable. 

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Aya voit son projet de mariage avorter car elle ne veut pas de relation basée sur un mensonge. Elle est de toutes façons bien trop accaparée par son apprentissage de l’art du thé avec avec Cai avec qui les liens se resserrent. Mais pour autant sont-ils disponibles pour une histoire ? Et s’il existait de multiples alternatives ? 
Un film à l’écriture surprenante qui m’a embarquée littéralement car le spectateur doit se faire sa propre opinion sur la situation et il y a un beau travail d’imagination à faire jusqu’au bout. J’ai beaucoup apprécié car Aya garde avec elle sa part de mystère. Les richesses culturelles sont nombreuses et passionnantes. Les acteurs sont fabuleux et ont beaucoup de prestance. Un très bon moment. Des surprises dont on en redemande. 

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