Marco est amoureux de Luisa depuis toujours mais un pacte méticuleusement respecté va contrarier leur histoire. Il va faire le choix de rester fidèle à sa femme jusqu’à ce qu’elle finisse par le quitter. Le pacte tenu avec Luisa est intenable. Mais, Marco tient plus que tout à sa famille, à leur fille, à sa petite fille qu’il considère comme son porte bonheur et leur consacrera sa vie jusqu’à ce que le cancer du pancréas vienne le ronger.

Un casting de premier choix pour un film d’une forte sensibilité pour toucher les cœurs profondément. On aime la fidélité dont Marco fait preuve avec lui-même mais elle le déservira finalement quelque part même si le lien reste conséquent  avec les personnes qui le quitte. Marco a ce côté positif qui fait du bien et son dernier regard transperce le cœur. Pierfrancesco Favino est attachant au possible dans son rôle. Nani Moretti fait plaisir à voir. Bérénice Béjo elle aussi met tant de tendresse dans sa Luisa qu’on ne lui en veut pas de mettre fin à son pacte avec Marco. Du beau cinéma.

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Arthur, gallieriste a un respect sans faille pour son ami Renzo artiste peintre de talent qui connaît un passage à vide depuis le décès de sa femme. Il va l’aider comme il le peut mais jusqu’où vont-ils aller ?

On est une nouvelle fois conquise par le travail de Rémi Bezanson qui réuni cette fois deux des acteurs les plus poétiques du cinéma francophone à l’heure  actuelle pour ne pas nommer Bouli Lanners et Vincent Macaigne (on aurait pu nommer Grégory Gadebois aussi dans ce cas aussi, mais là je suis hors-sujet …). On aime les références à Modigliani dans le film, les couleurs éclatantes du travail de Renzo et ce lien si spécial qui réuni les deux amis qui malgré leur plan sont de bonnes personnes au fond. Lanners joue peut-être un dépressif mais son personnage est haut en couleurs, à des ressources qui font qu’il ne se limite pas à ce point de détails. Et l’admiration sans borne d’Arthur pour Renzo constitue le fil conducteur. Chez moi, ça fonctionne avec jubilation. Un très bon moment de cinéma .

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Yannick va voir une pièce de théâtre, le Cocu et ça ne lui plaît pas. Il interrompt la pièce en interpellant les comédiens pour leur faire savoir et il s’en va déçu. Et au vestiaire il remarque le changement subit d’ambiance et il revient dans la salle parce que les gens s’amusent sauf que là, il est armé et les choses vont prendre un tournant particulier quand il va vouloir faire faire jouer sa propre création.

Un Dupieux réussit car il nous fait profiter des talents de Raphaël Quenard qui a su trouver un ton posé et particulièrement juste et approprié. On nous fait vassiller de drôlerie à sentiment de malaise à volonté ce qui décuple les sensations. Poussé par Blanche Gardin, Pio Marmai part en vrille de façon complètement inattendue. On sent que Yannick n’est pas méchant mais que tout est possible en même temps et l’effet de surprise est là. À la fin on sent son malaise avec le ralenti avec force. Tout est très bien dosé dans un format court et maîtrisé complètement. Ça embarque illico. Merci à Monsieur Dupieux et ses comédiens !

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Nos meilleures années raconte l’histoire de la vie de famille de Nicola et Matteo, deux frères, des années 1968 à 2000. Ils sont tous les deux destinés à être médecins tous les deux mais la vie va en décider autrement … 

Ce qui surprend d’emblé c’est la façon dont les frères sont si proches et si opposés à la fois. Matteo s’engagera dans la police et prendra de plus en plus de distance avec les siens. Leur histoire et poignante dès le départ, comme quand ils décident d’aider Giorgia, une handicapée mentale maltraitée. Le film traite avec intelligence de l’évolution de la psychiatrie, de ses défaillances (à travers l’histoire de Giorgia et Matteo , de ses progrès (à travers les travaux de Nicola). Il y a tout un pendant d’histoire italienne avec Giulia la compagne de Nicola membre des brigades rouges. On restera cependant complètement bouleversée par l’histoire de Matteo et finalement sa solitude sous-jacente mais dévastatrice puisqu’il va aller jusqu’a s’interdire de tomber amoureux et commettre un acte irréparable et totalement affolant, déchirant puisque inattendu … J’ai été cependant complètement séduite par le travail d’Alessio Boni et Luigi Lo Cascio  avec Marco Tullio Giordana qui date de 2003. Boni retrouvera son réalisateur fétiche dans Une fois que tu es né, Une histoire italienne et Yara (Yara est dispo sur Netflix). Lo Cascio retrouvera Tullio Giordana dans Piazza Fontana. Lo Cascio est bien aussi dans le film Le Traître avec Pierfrancesco Favino. La filmo de Boni est intéressante tout de même et j’ai adoré le voir jouer le rôle de l’inventeur de la Vespa, dans Le rêve bourdonnant d’Enrico Piaggio. J’ai découvert deux acteurs que je considère comme faisant partie de la crème de la crème de l’actorat italien dorénavant. Soulignons également comment Jasmine Trinca est bluffante dans son rôle. Sa Giorgia est marquante et inoubliable. Nos Meilleures Années est actuellement disponible sur OCS, et en DVD ou en VOD.

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Barbie mène une vie bien règlée à Barbieland jusqu’au jour où elle commence à avoir des idées noires et subir des modifications physiques importantes. Elle est missionnée de retrouver la fille responsable de ses changements dans le monde réel pour l’aider. Barbie va-t-elle être à la hauteur de sa quête pour que tout redevienne à la normale ?

Un film qui en profite mine de rien à sa façon à revenir sur l’histoire de Mattel tout en faisant une ode à la créativité, en abordant l’essence même de ce qu’est Barbie, et elle et loin de se résumer à la superficialité d’un bout de plastique. Margot Robbie et Ryan Gosling ont tout à fait l’allure parfaite d’une Barbie et un Ken. Qui de mieux pour les personnifier ? Ils ont des choses à dire et n’ont qu’une quête : l’épanouissement. J’ai eu un gros coup de cœur pour America Ferrera et la Barbie Bizarre. America Ferrera a fort à défendre en prenant un personnage en quête de créativité en renouvelant Barbie. Les scènes dansées sont une réussite totale et la chanson de Dua Lipa continue de raisonner dans les oreilles. Greta Gerwig fait voler sa Barbie très haut avec brio . Une réussite surprenante. 

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Rendez-vous à Tokyo propose de revenir sur la date du 26 juillet, date de la rencontre de Teruo et Yo. Lui, est un danseur contrarié par une blessure qui travail dans un parc aquatique, elle est chauffeuse de taxi. Comprendre l’évolution de leur relation, tel est l’enjeu du film. Chose rendue bien compliquée avec un montage hasardeux pour une histoire plutôt simple à la base.
 

Si les personnages sont attachants et affiche une jolie complicité avec l’aide de la chantilly,  on comprend le recule dans le temps à l’aide de repère de date, changement de coupe de cheveux et utilisation de la barrette de cheveux que Teruo a eu en cadeau. Les scènes dans l’aquarium bénéficient d’une jolie lumière. Rendez-vous à Tokyo n’est pas désagréable à regarder mais aurait dû gagner en simplicité. On a des personnages originaux mais au final, il ne faut pas s’attendre à quelque chose d’époustouflant. Je me souviens m’être dit : Tout cela pour ça !? Et c’est justement par attachement pour les personnages qu’il est difficile de cacher sa déception. Bilan mitigé mais pour autant qu’on a pas envie de rendre négatif. À expérimenter.

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