La zone d’intérêt raconte comment le commandant Höss va tenter de faire vivre de la façon  la plus normale au monde sa famille alors qu’à côté se passe l’horreur du camp d’Auschwitz.

Un film qui est suffoquant, insupportable, mais nécessaire tellement il fait l’effet d’un électrochoc. Il est impossible de supporter l’atrocité mais dans les heures graves, un devoir de mémoire ne sera jamais superflu. Il y a un tel travail sonore, un graphisme tel que l’on ne peut que être hanté par cette œuvre aboutie et si percutante car les stigmates de l’horreur se voient encore aujourd’hui et inutile de fermer les yeux dessus. Je pense au personnage de Sandra Huller qui n’a de cesse que de penser à élever ses enfants dans les meilleures conditions. L’horreur. Est-ce que le film m’a soulevé le cœur?  Effectivement, en plus de m’avoir marqué à l’encre indélébile à l’image des restes des chaussures du camps . Ne jamais oublier …

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Sans Jamais Nous Connaître raconte l’histoire d’Adam, hanté par les fantômes de ses parents qui voit sa vie bouleversée par sa rencontre avec Harry. Est-il prêt à évoluer dans sa vie si solitaire, remise en question ?

Un film d’une poésie infinie porté par un tandem d’acteurs incroyables. Andrew Scott est si physiquement marqué dans les scènes où il s’enfonce dans ses visions, dans sa fièvre, qu’il est impressionnant. On est touché par la douceur du regard de Harry qui tente d’aider Adam dans sa douleur, ce lien qui se créé avec tant de facilité dans l’épreuve. Il y a aussi le lien précieux avec ses parents dont Adam ne veut pas se défaire. Et pourtant, il lui faudra bien avancer. Jusqu’où pourra aller son histoire avec  Harry ?

Personnellement, je trouve que leur histoire prend une telle dimension qu’elle transcende tout. Elle touche au cœur, car, au fond, on a tous nos fantômes avec lesquels il faut savoir s’accommoder. La poésie et la magie sont au rendez-vous et on est transporté par la musique de Frankie Goes To Hollywood avec The Power Of Love . Le Always On My Mind des Pet Shop Boys ne quitte plus ma tête. 2024 a bien commencé au cinéma avec ce film qui restera impactant. Une chose est sûre, j’attends déjà avec impatience la nouvelle série d’Andrew Scott, Ripley et le Gladiator 2 avec Paul Mescal .

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Judith doit faire une interview de Dali qui coupe court à l’entretien parce qu’il ne souhaite pas quelque chose d’écrit mais il veut quelque chose de filmé . Judith va essayer de se rattraper et faisant faire un film mais va-t-elle arriver à ses fins ? 
J’ai trouvé la mise en scène si originale et le fait de faire interpréter Dali par des acteurs différents n’est pas sans rappeler L’imaginarium du Docteur Parnassus, mais cela donne une belle ampleur au projet, une dynamique, ça casse une redondance en réinventant le projet et d’aller au plus loin dedans. Anaïs Demoustier est formidable en Judith qui finit presque à faire douter sur qui elle vraiment. Romain Duris a une grande douceur dans son personnage qui finit par s’emporter et se radoucir incroyablement. Les interprètes de Dali sont formidables et si flamboyants. On adore l’esprit. L’écriture est si originale qu’on va de surprises en surprises, de découvertes en découvertes. J’ai adoré. Une réussite. 

Fellow Travelers raconte l’histoire de Hawk et Tim sur trois décennies, des années 50 aux années 80. En toile de fond, entre autres, la chasse aux sorcières, le maccarthysme, les années SIDA. 
Il y a donc Tim avec son idéalisme, sa foi, ses convictions à défendre, ses combats. Hawk qui aimerait un poste à l’étranger pour se mettre plus en retrait de ses obligations. En trente ans, les chemins des deux hommes vont se séparer à de multiples reprises mais pour autant leur relation ne va pas manquer d’intensité et d’importance pour chacun d’eux. Ils ne manqueront pas d’être là pour l’autres dans les étapes charnières de leur vie. L’ensemble est bouleversant parce qu’une réserve de sentiments est gardée jusqu’au bout pour mesurer toute l’ampleur de leur histoire qui est d’une force monumentale. Leur évolution est remarquable. Des rôles en or pour Matt Bomer et Jonathan Bailey qui irradient tellement ils pèsent les enjeux de leurs personnages. Un hommage appuyé aux gays qui ont souffert et à leur histoire à travers l’adaptation d’un roman des plus poignant.  Huit épisodes d’une cinquantaine de minutes par le scénariste de Phiadelphia, dispo sur MyCanal en intégralité et en diffusion le jeudi soir sur Canal +.

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A man raconte l’histoire de Daisuke, un sylviculteur qui décède d’un accident et qui s’avère ne pas être celui qu’il prétend être. Une enquête est menée pour connaître les vérités. Pourquoi Daisuke a-t-il changé d’identité ? Qu’est devenue le vrai Daisuke ? Sa femme s’apprête-t-elle a tomber des nues  et découvrir un montre de mari ? Un suspens est maintenu jusqu’au bout. L’enquête va-t-elle laisser l’avocat enquêteur indemne ? 
Un film poignant et qui fait réfléchir sur ce qu’on laisse derrière soit, l’importance de nos actes, de l’héritage familial et de la possibilité de laisser le meilleur de nous. C’est profond. Tout aussi précieux que Seconds : L’opération diabolique avec Rock Hudson. Du même niveau. Personnellement, j’ai beaucoup aimé. Brillamment interprété.

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Béa et Ben se rencontrent dans un café et c’est un coup de cœur immédiat. Perturbée Béa part après qu’ils aient passé la nuit ensemble et s’en suit un quiproquo qui va stopper leur relation. La sœur de Béa va se marier avec la meilleure amie de Ben. Les deux vont avoir droit à des retrouvailles mouvementées pour l’occasion, mais pour autant vont-ils vraiment se remettre ensemble ?

Un film excellent pour le moral, il est si potache. J’ai passé un bon moment de rigolade et Glen Powell poursuit son petit bonhomme de chemin après le succès de Top Gun Maverick avec beaucoup de talent dans le genre de la comédie. Sydney Sweeney fourmille de projets en particulier depuis la série Euphoria. Il y a une jolie alchimie entre les deux acteurs dans le film. Impossible de ne pas avoir Natacha Bedingfield et son hit Unwritten en tête à la sortie du film. Un bon moment de décompression.

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