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L'occasion de retrouver Jacques Gamblin ( un de mes acteurs français préféré ) dans un rôle touchant de maladresse . On le voit avoir du mal à s'exprimer et peu à peu réussir à trouver les mots pour sa fille au fur et à mesure où il avance dans la construction du Palais Idéal. L'histoire du facteur Cheval est touchante car il aura connu de nombreuses tragédies mais rendu tout de même son monde heureux en les embarquant dans son univers . Sa construction représente 33 ans de vie et impressionne . Un hommage mérité pour ce constructeur de chefs- d'œuvre d'architecture naïve.

Le film, biopic, raconte le parcours de Ruth Bader Ginsburg . Une Avocate qui a cœur de défendre la cause de la discrimination entre les sexes et qui se bat encore aujourd'hui pour faire changer les mentalités aux USA en siégeant à la cour suprême .

C'est l'histoire d'une wonder woman qui a su se faire sa place dans un milieu essentiellement masculin. On aime dans le film la façon dont le droit est conçu comme une affaire de famille . On aime la façon que Marty Ginsburg a de lui apporter un soutien indéfectible et réciproque . Armie Hammer est formidable, charmant, séduisant dans son rôle et fait vraiment la paire avec Felicity Jones . Le film est à voir pour assister à un vrai tournant dans l'histoire des États-Unis .

L'occasion de revoir Jennifer Lopez au cinéma dans une comédie romantique simple comme on les aime, idéale pendant les fêtes de Noël . Les personnages sont sympathiques et le film zéro prise de tête.

Tout aussi enchanteur mais un peu moins drôle que le 1er, lorsqu'on le met dans son contexte et que l'on voit la situation dans laquelle se trouve la nouvelle génération des enfants Banks .

Emily Blunt est désormais une habituée des comédies musicales vu qu'elle a déjà joué dans "Into the Woods". Elle n'a pas à rougir de sa prestation face à Julie Andrews . Les scènes dans le Music-hall et celles avec les allumeurs de réverbères sont particulièrement réussies .

On aime le retour de Ben Whishaw au cinéma dans un genre qui lui va bien . C'est un vrai acteur tout-terrain plein de talent . Les seuls regrets sont de ne pas avoir pu entendre les chansons en VO et de ne pas être plus imprégnée des chansons . Mais le film mérite un deuxième visionnage pour rectifier le tir . Soyons luminomagifantastiques !

On détient là, le petit chef d'oeuvre de l'animation de l'année. Ici , on la joue vraiment tout en finesse, en alliant le dessin d'antant et le dessin d'aujourd'hui . On obtient un résultat d'une authenticité rare et bouleversante. Un bijou précieux !

Un Mission Impossible qui est en-dessous du Protocole Fantôme parce qu'il se veut plus classique . Le film est tout de même réussi. Simon Pegg tire bien son épingle du jeu. Monsieur Tom Cruise garde la forme .

On a plutôt aimé Jurassic World car dans l'ensemble le film reste fidèle à l'eprit de la franchise tout en intégrant les progrès de la science pour en faire un film bien inscrit dans son époque.

 Oui la splendide visite du parc vaut l'intérêt qu'on lui porte, avec les avantages appotés par la 3D, mais, on attendait peut-être quelque chose de plus original, de plus marquant, du côté du scénario. Cela dit le divertissement est garanti et Chris Pratt assure avec Bryce Dallas Howard . On attend la suite pour voir ce qu'il s'en dégage .

Ca y est, Schwarzenegger reprend le rôle qui a fait sa gloire et pour notre grand plaisir. Il était temps ! Nostalgie est au rendez-vous avec le vieillissement de l'acteur ingénieusement intégré à l'intrigue et qui rend le personnage encore plus attachant . Certaines répliques comme "vieux mais pas obsolète" et le sourire (à peine forcé du Terminator ) annoncent un véritable programme de réjouissances pour notre bon plaisir. Emilia Clarke, la mère des dragons de Game of Thrones, est vraiment digne d'une grande Sarah Connor en devenir. La surprise vient également de Jai Courtney, un nom à retenir puisqu'il est de toutes les plus grandes productions du moment, dont notamment le très attendu Suicide Squad, et qui accède ainsi, enfin à un rôle qui le met réellement en valeur.

On adore la franchise Terminator depuis le début, avec ce jeu de l'influence du futur sur le passé et d'autant plus qu'il nous à permis de lancer un débat qui date maintenant, en cours d'initiation à la philosophie qui ne sont que d'excellents souvenirs. La franchise a encore de beaux jours devant elle puisque qu'onarrive à accèder à son renouveau. We want them back . Un seul petit regret : le fait que Christian Bale ne soit plus de la partie ici pour reprendre le rôle de John Connor.

Hin und Weg, c'est un road movie à vélo, une histoire d'une bande d'amis mais plus encore puisqu'il raconte comment Hannes, 36 ans, atteint de la Slérose Latétale Amyotrophique SLA (ALS), a décidé d'en terminer avec la souffrance. Son souhait est d'effectuer un voyage, avec ses amis proches de Cologne jusqu'en Belgique pour y avoir recours à une euthanasie par assistance médicale légalisée.

Un périple riche en émotions de tous les genres mais avant tout une célébration de la vie tout court. Les décors sont splendides et teintés de moments de franche camaraderie. Ce film véhicule une notion d'amitié très forte et intense. Le sujet est délicat, difficile mais mérite notre attention dans notre société en constante évolution.

Comme acteur, artistiquement, Florian David Fitz a un côté visionnaire, dans le sens où il a vraiment le don de choisir des projets bien particuliers, avec des sujets à la dimension très spirituelle, d'une grande profondeur sans jamais lasser, décevoir, ou ennuyer, que ce soit dans Vincent Will Meer, Die Vermessung Der Welt, ou,Jesus Liebt Mich, Da Geht Noch Was ! ou cette fois ci-encore, avec Hin Und Weg. Il incarne le renouveau du cinéma allemand par excellence, et fait partie de mes acteurs favoris. On attend la sortie du thriller Die Lügen Der Sieger.

La bande-originale est un pur plaisir avec entre autre Passenger et Ryan Keen !

Bande-Annonce :

Luc Besson revient à la réalisation avec un nouveau portrait de femme forte et mise en avant comme lui seul en a le talent. Nous avons donc, ici, Lucy dont les capacités augmentent continuellement après qu'elle se soit vue embarquée malgré-elle dans une histoire qui tourne mal. Lucy ne veut qu'une chose, c'est récupérer la substance qui est à l'origine de sa transformation pour éviter qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains, mais le temps lui est compté. 

Très partagée en sortant de la salle, car, Luc Besson reprend ses codes qui font recettes et fonctionnent toujours (et avec raison) mais aurait pu certainement trouver beaucoup plus orginal, plus ambitieux, au niveau du scénario, avec la géniale idée de départ du développement des facultés humaines à l'infini. Scarlett Johansson a toutefois, ici, un magnifique rôle d'actrice lui permettant d'exploiter à fond son côté femme-caméléon. Lucy a bien des facettes, à la manière de Nikita, mais avec une vision à dimension d'une Leelo.